Vous conviendrez que ce titre présente un côté énigmatique, propice à plus d’interrogations que de réponses… C’est pourquoi que nous allons nous attarder sur un sujet qui en apparence peut sembler secondaire mais en réalité vaut son pesant d’or : le H1. Balise HTML et H pour Heading. On ne le dira jamais assez la visibilité organique sur le net exige de la régularité et de la qualité… En fait, un peu comme dans la vie courante, si vous êtes adepte du fake et de l’intermittence, cela se saura très vite et comme le disait Confucius : « Quand un singe grimpe à un arbre, à la fin, il montre toujours son cul. »
Revenons à notre H1, à ne pas confondre avec la metatitle (balise titre SEO), affichée dans les résultats de recherche et dans l’onglet du navigateur, alors que le H1 est le titre principal qui apparaît dans la page. En résumé, c’est le titre principal de votre page qui pourra contenir des sous-titres, soit des H2, des H3 et ainsi de suite, afin de structurer la page. On parle aussi d’en-têtes.
Une autre différence notable est le nombre de pixels non tronqués dans le cas du metatitle (entre 60 et 65 caractères) alors que le H1, n’a, en théorie, pas de limite (enfin, il ne faut pas exagérer inutilement). Si le metatitle s’avère essentiel pour obtenir un taux de clics (CTR) performant, l’on ne doit pas considérer comme secondaire le H1 qui va participer à la réussite d’un bon référencement naturel d’un site, au même titre que des aspects techniques, le off ou le on page… D’où l’importance de faire appel à des professionnels !
Au fait, c’est quoi un bon titre ?
Le titre, c’est un peu à l’image d’une pyramide inversée ; on commence par le socle, par l’essence de vos services, de la solution que votre site propose aux visiteurs. En matière de longueur, on conseille une ligne (pas obligatoire) qui va capter l’attention et qui contient le mot-clé de votre page – ce mot-clé n’est pas anodin et, à lui seul, il peut-être l’objet d’un article approfondi.
Le titre est l’occasion d’utiliser des mots à moyenne ou longue traîne qui, en matière de requête, peuvent s’avérer performants, s’ils sont choisis judicieusement. Un exemple concret : mot -clé générique, chaussure ; courte traîne (moyenne), chaussure verte randonnée ; longue traîne, chaussure verte de randonnée haute montagne… La longue traîne est un moyen de se démarquer avantageusement des requêtes génériques, trop générales et hyper concurrentielles qui vont littéralement hypothéquer toute chance d’obtenir un soupçon de visibilité. Il est fortement conseillé de ne pas abuser du mot-clé, cela sera contreproductif (deux fois, trois fois max par page) et Google va souvent l’apparenter cela à ce que l’on appelle en jargon du word stuffing, et donc finalement vous serez déclassé. Toujours garder à l’esprit que seule la qualité paie !
Structurez votre texte grâce aux balises et optimisez votre texte
Une page de site doit, grosso modo, expliciter une idée, un service, une solution… Ainsi, on doit proscrire deux H1 par page. Par contre, il n’y a théoriquement (on dit bien théoriquement) de limite aux H2, H3, jusqu’à 6. Cependant, comme un article de presse, votre page doit obéir aux sacro-saintes règles qui veulent qu’il y a un ordre à respecter : la H1 précédera toujours la H2 et ainsi de suite… Il en sera de même pour les sous-titres structurés, au moins au nombre de deux. Ne pas respecter ces règles élémentaires va créer de la confusion dans la caboche de Google qui crawle à longueur d’année des milliards de pages. N’oubliez jamais de faire simple et précis. Si vous faites de la production philosophique les idées vont s’entrechoquer et développer des arguments contraires, et le lectorat friand de digressions métaphysiques y trouvera son compte. Tout le contraire de l’immense majorité du contenu que Google va mettre en avant. Et si votre titre est explicite, bref et accrocheur, encore mieux, car vos visiteurs s’attarderont sur votre page et Google le saura et vous récompensera. La qualité paie !
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