Comment choisir la bonne longueur de texte pour une optimisation de vos pages ?

Un consultant efficace gardera toujours dans un coin de tête la quête ultime du SEO : trôner en tête de la SERP. Les chemins pour y arriver sont tortueux, longs et semés d’embûches. Beaucoup de bonimenteurs vous promettent, à l’aide de titres aguicheurs, de décrocher la timbale au moyen techniques imparables et mystérieuses. Si c’est le cas, nous ne pouvons vous donner qu’un seul conseil : fuyez ces prometteurs de beaux jours. Personne n’est en mesure de tenir de tels engagements !

Bien entendu, si vous proposez un service de chambre d’hôtes à Senconac, par exemple , nous pouvons raisonnablement penser que l’objectif sera probablement atteint. Tout sera mis en place pour que votre gîte soit très vite repéré et qu’il réponde présent aux requêtes des internautes. Par contre, si vous vous retrouvez avec des mots-clés génériques, dans un secteur hyper concurrentiel, l’ascension sera laborieuse et lente. Ce n’est qu’en adoptant les règles vertueuses suggérées par la rétro ingénierie Google que vous allez grappiller des positions. Eh oui, Google ne vous dira jamais ouvertement comment bien faire, à vous, à nous, de trouver la clé ! J’allais oublier, Senconac c’est dans l’Ariège.

Dans nos précédents articles, nous avons abordé la méta description, le mot-clé, le champ sémantique, le H1, l’attribut alt. Ecrire pour internet n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît à première vue. Une question qu’il nous est souvent posée et que nous avons toujours à nous poser : quelle est la longueur idéale d’un texte ? Question pertinente, s’il en est, et nous allons essayer de tirer au clair ce sujet puisque les pages ou les blogs qui se retrouvent aux premières loges présentent souvent des similarités en terme de calibrage.

Ne tirez pas en longueur, attirez le lecteur

A l’époque des balbutiements du SEO, la longueur comptait peu : on pouvait se positionner avantageusement en faisant fi de la longueur, en optimisant simplement avec des mots-clés, un méta title judicieux et une méta description aguicheuse. Et voilà le tour est joué, on se retrouvait catapulté en haut de la SERP. Depuis lors, beaucoup d’eau est passée sous les ponts et ces formules ne donneront plus rien de bon.

La preuve, des études en 2011 (MOZ), 2012 (SerplQ), en 2016 (Backlinko), en 2017 (SEMrush) qui pointent une corrélation entre la longueur du texte et le positionnement sur la SERP. En moyenne, les pages plébiscitées comptaient entre 1500 et 2000 mots ! Ce qui ne veut pas dire que nous possédons là la formule magique et qu’il suffit de produire du texte pour produire. Tout n’est pas aussi simple, surtout avec Google… La règle de base restera toujours la même : proposer du contenu de qualité.

Ecrire à bon escient

Avant de déterminer, à la louche, la longueur d’un texte, il est judicieux de se poser certaines questions :

• Qui est le public cible (persona) ?
• Quels sont les besoins ou les attentes de mon persona ?
• Le sujet abordé justifie-t-il une telle quantité de mots (éviter des textes à rallonge) ?
• Quels sont mes objectifs de référencement (persuasif, informatif, réponse, etc.) ?
• Quel est le type de texte (blog, fiche article, livre blanc…) ?
• Quel est mon positionnement marketing (vente directe, plutôt court, informationnel, plus long) ?
• Quel est le niveau d’engagement de mon lecteur ?

Au vu de tous ces éléments, il apparaît qu’il n’y a pas un mètre-étalon de la longueur idéale. Surtout quand, dans le cas des écran smartphones, le confort de lecture n’est pas optimal. 1500 mots, c’est en moyenne 6 minutes de lecture et pour certains lecteurs c’est un maximum. Il faut également tenir compte également du niveau d’engagement des lecteurs qui varie selon leur motivation et qui va déterminer également la longueur.

Bien structurer, agrémenter le contenu, capter l’attention…

Vous l’avez bien compris, faire du remplissage forcé, de la redondance maladroite ne serviront à rien, vous risquez de tomber dans des champs lexicaux parasites ! Dorénavant Google privilégie du texte de qualité avec un champ lexical et sémantique riches et ad hoc, garants d’une maîtrise du sujet. Ainsi, vous allez satisfaire à la requête des internautes qui resteront plus longtemps sur votre contenu et ça Google le sait pertinemment bien. En d’autres termes, un bon texte, c’est la rencontre entre une offre de qualité et une demande en attente de satisfaction. C’est comme dans les transactions équitables où l’on doit en avoir pour son argent !

Cependant, un contenu de qualité et un bon calibrage des textes ne suffiront pas. Il faudra veiller à structurer son contenu et en faciliter l’exploration par Google avec des paragraphes de longueur judicieuse, des titres accrocheurs, des listes à puces, des illustrations accompagnées de légendes informatives, des liens internes ou vers d’autres sites (eh oui, ne pas en avoir peur !). Nous devons toujours garder à l’esprit que lecteur internet n’est pas forcément un amateur de littérature. Capter leur attention plus de 5 min. relève, souvent, de l’exploit…